Qualité bactériologique des produits de la mer (coquillages)
Mis à jour le | Commissariat général au développement durable
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Analyse générale
En 2012, le réseau de surveillance de la qualité bactériologique des produits de la mer (REMI) s’est appuyé sur 375 points de suivi répartis dans 333 zones de production conchylicoles. La qualité microbiologique est estimée pour 336 points : 6 % des points présentent une bonne qualité (A), 83 % une qualité moyenne (B), 7 % une mauvaise qualité (C) et 4 % une très mauvaise qualité (D).
Si l’on regarde l’évolution générale de la qualité depuis 1989, on constate une amélioration de la qualité entre 1989 et 2012 avec une situation plus favorable atteinte sur la période 2000-2002, période à laquelle 17 % des points présentent une bonne qualité et où respectivement 2 % et 1 % des points présentent une mauvaise et très mauvaise qualité. Depuis cette période, une dégradation de la qualité semble être amorcée dans certains secteurs.
L’analyse statistique des données confirme en partie ce constat. Si, pour la majorité des points (60,8 %), aucune évolution significative n’est mise en évidence sur les dix dernières années (2003-2012), une dégradation de la qualité est mise en évidence pour 27,6 % des points. A noter tout de même, qu’une amélioration de la qualité est mise en évidence pour 11,5 % des points, essentiellement concentrées sur les côtes de Charente-Maritime.
Qualité microbiologique des points REMI en 2012
Les dénombrements d’Escherichia coli ont permis d’évaluer la qualité microbiologique de 336 points du littoral français disposant de données suffisantes, répartis sur 291 zones de production conchylicoles (une zone pouvant être suivie par un ou plusieurs points de surveillance) : 88 points surveillent les zones de production des bivalves fouisseurs (coques, palourdes,…) et 248 points les zones de production des bivalves non fouisseurs (huîtres et moules).